Bonjour tout le monde, pour commencer : L’AMIGA VAINCRA !!!!!, à mort l’ennemi Atariste.
Maintenant que j’ai toute votre attention quoi que… BOOBS et bières. Voilà, maintenant je suis sûr que j’ai piqué votre curiosité assez longtemps pour que vous lisiez la suite de l’article.
Je me présente, je m’appelle pas Henri mais Alex. On me connaît un peu plus sur les internets sous le pseudonyme de Machintruc76. J’écris depuis quelques temps maintenant (et surtout quand mon emplois me le permet) des articles pour l’excellentissime site http://sega-legacy.fr/ un site qui comme vous pouvez vous en douter, ne parle pas de l’Atari. Vous avez du également remarqué que je suis hyper drôle et que j’ai autant d’humour que Krusty le clown sous Lexomil.
Mon avatar est généralement représenté par le Krillin. Non pas parce que je ne suis pas chauve, sans nez et avec 6 grains de beauté sur le front. C’est juste qu’il soit pour moi synonyme de courage même au péril de sa vie mais aussi il se tape C-18.
Enfin Bref, même si SEGA a une eu sur moi une grande influence dans ma vie de joueur car cette société japonaise n’a jamais cessé de me suivre depuis mes premiers pas sur une Master System vers mes 3 / 4 ans à aujourd’hui avec des titres Next Gen, il y a une entreprise qui un impact aussi fort, il s’agit bien sur de Commodore et plus spécialement de l’Amiga.
Cette merveilleuse holding, hélas, je ne l’ai connu que sur le tard via un Amiga 1200 du fils d’un ami de mes parents, je n’ai jamais eu, à mon grand dam la chance d’en acquérir un exemplaire et ce n’est pas faute d’avoir cherché depuis ces 15 dernières années.
Ma première rencontre avec la machine doit être un soir d’automne 92 (de mémoire), mes parents viennent de quitter notre Nord natale pour s’installer en Normandie, mon père commence son nouveau taf et c’est une des premières sorties chez un de ses collègues pour l’apéro. Je ne connais personne et reste avachie dans un coin de canapé à regarder mes pompes. Par chance, ce collègue a 2 fils dont un de quelques années plus vieux que moi (Guillaume si un jour tu lis ces ligne, grand Big up à toi) et il m’entraina avec lui dans un coin de la salle à manger où traine sur un bureau improvisé à l’aide de 2 tréteaux et une planche LA MACHINE. Sur celui-ci tourne PINBALL FANTASIES et il m’invita à me joindre à lui pour lancer quelques billes virtuelles. (D’ailleurs, quand j’y repense, ça doit être le tout premier clavier que je dois avoir eu dans les mains). On testa ensuite différent jeu dans la soirée comme LOTUS ESPRIT TURBO CHALLENGE, RICK DANGEROUS ou encore ZANY GOLF. A l’époque j’avais une Megadrive donc je connaissais un peu ce qu’était un jeu vidéo mais quand j’ai découvert l’Amiga, avec ses sprites magnifiques MAIS surtout grâce à son ambiance sonore a mille lieux de ce que je connaissais, j’ai cru que ma mâchoire aller finir par terre. J’étais au paradis.
Durant la décennie qui suivit, chaque apéro et/ou soirées chez Guillaume était pour moi l’occasion de découvrir de nouvelles pépites aussi bien graphique qu’auditive. Je trouve même le bruit du lecteur disquette et son claquement mélodique. Je ne compte plus les heures sur MIDNIGHT RESISTANCE, SUPERFROG, PANG, PINBALL FANTASIES et PINBALL DREAMS, MOONSTONE, SUPER HANG-ON, CANNON FODDER et autres disquettes trop nombreuses pour les énumérer toutes. Je trouve encore aujourd’hui que tout les titres que j’ai eu la chance de parcourir avait toujours un truc en plus, le petit truc qui le rend unique. Aujourd’hui, j’ai l’impression que les jeux actuels ont perdu ce petit quelque chose qui fait qu’on a l’impression qu’ils se ressemblent tous.
Donc voilà comment j’ai connu ce super micro-ordinateur et comment j’en suis tombé amoureux. J’espère mes articles à venir vous plairont mais je ne pouvais pas commencer à écrire sur une plateforme sans me présenter à minima et j’espère m’en montrer digne.
Sur ceux, maintenant les présentations faites, attaquons le vif du sujet, mon premier article : MUZAX, l'émission des musiques de jeux vidéo !
Je sais, la première chose que vous vous dites c’est : « C’est quoi Muzax ? et quelle est le rapport avec L’Amiga ?», 5 minutes les copains j’y viens.
Muzax, c’est pour moi un peu comme l’Amiga, c’est une sorte de coup de foudre, mais podcastique, découvert par hasard au détour d’un site web. Tout commence il y a 10 ans en 2007, à cette époque je (re)cherchais déjà sur internet quelques jeux PC ayant bercés mon enfance comme Doom, Blood, Virtua cop, Screamer, Simon the Sorcerer, etc... en essayant tant bien que de mal de le faire tourner sur le XP familiale. Le tout uniquement pendant mes week-ends où je retournais chez mes parents. (En 2007, je commençais à travailler et rentré uniquement le week-end pour laver le linge tel un étudiant fauché.)
En cherchant et en cherchant encore, je fini par tomber sur le site https://www.abandonware-france.org/ . Sur la page d'accueil passait (à cette époque) régulièrement une web radio ou des OSTs de jeux vidéo passé en boucle (de mémoire Abandonware FM). Ce fût le petit plus qui a suffit à ce que je ne lâche plus le site et chercha pendant de longue minute le bandeau de la radio pour en faire un favori.
Après avoir parcouru la plus grande bibliothèque de jeux PC « abandonnées » que je n’avais jamais vu, j’ai finalement trouvé mon bonheur (et même plus (#lula pinbal & Leisure Suit Larry 7 : Drague en Haute Mer ;)) ), et là j’entendis un son qui m'interpella:
ta ta ta tatin tin (de mario), Muzaxx. et le lancement d’une OST d’Outrun accompagné de “Bienvenue dans Muzax, l'émission des musiques de jeux vidéo.” (Difficile de retranscrire un son par écrit, navré)
Je restai sans voix, écoutant tel un élève en cours toutes les précieuses infos données par Yati, le réalisateur de ce magnifique podcast.
Voilà comment je découvris ce qu’est un podcast mais surtout les podcasts dédié aux jeux vidéo.
Ni une, ni deux, je tapai dans un moteur de recherche “muzzax, musax, musaxe, muzax” pour essayer d’en apprendre plus sur ce que je venais d’entendre et trouver le fameux site internet de l’émission. Puis je finis par tomber sur les 6 premiers épisodes.
What!? de l’Amiga!!! Génial faut que j’écoute de suite. Et paf, deuxième effet kiss cool, me voilà accros.
Pendant les mois et les années qui suivirent, je guettais l'arrivée des nouveaux numéros afin de les enregistrer sur une de mes clefs USB/MP3 de 256 Mo. Un épisode sortait tous les mois. Parfois le sujet s’étalait sur plusieurs numéros/mois donc découpé en plusieurs épisodes. Chaque numéro était (et est toujours) une vrai mine d’informations, un vrai hymne à l’amour des machines des années 80/90.
Grâce à MUZAX, j’ai découvert, entre autres, les réalisations de Rob Hubbard, Jochen Hippel, Chris Huelsbeck ainsi que d’autres compositeurs phares du Commodore 64, Atari ST & Amiga comme David Whittaker et Ben Daglish (qui hélas nous a quitté il y a peu).
J’ai découvert ce que c'était une routine, une digitalisation, ce qu’est la musique par échantillonnage. Je suis fasciné par la DemoScene des années 80/90 grâce à ce podcast.
En plus des micros ordinateur 16/32 bits, les constructeurs console Sega, Nintendo & Playstation, les grands Editeurs/développeurs comme Psygnosis, Square et Enix (avant leur fusion) et les licences marquantes comme Mario, Secret of Mana, Final Fantasy, Out run, Shinobi sont présente.
J’ai appris également les déboires d’Alexey Pajitnov (Papa de Tetris) bien avant la sortie du livre de Pix’N Love.
Chose à noter également, c’est que toutes les notes sont disponibles avec les émissions. Donc on peut lire le podcast tout en l’écoutant.
Muzax fut un tremplin pour moi. Le point de départ pour mon intérêt au podcast JV, sans cette découverte, je n’aurais pas cherché à découvrir d’autres émissions, je n’aurais jamais connu Bruno Rocca (la personne qui m’a donné envie d’écrire des articles), ni l’ami Manjimaru de Sega Legacy, ni Sebkos. C’est le point de départ d’énormément de chose pour moi.
Enfin, petit rappel pour conclure, on est en 2007 pour les premiers numéros. Youtube n’en est qu’à ses balbutiement, Pix’n Love vient à peine de naitre et Omake Book n’existe pas (pas avant 2010). Imaginez-vous le boulot de dingue que Yati à du faire pour croiser et regrouper les informations ainsi que pour trouver les MP3 pour nous sortir chaque numéro ? Cela devait demander un temps monumental.
On ne peut pas rester de marbre devant un tel boulot et j’estime que ces émissions ne sont pas assez mises en avant. Même si le podcast est « fini » aujourd’hui, les informations qu’il contient sont intemporelles et de qualité. Les extraits d’OST choisi ainsi que la qualité sonore de l’ensemble est vraiment excellente (et dépasse celle de certains podcast récent) & l’accent chantant du sud de Yati est vraiment sympa.
En temps que Fan Boy amigaïste, Je ne peux que vous recommander pour commencer les émissions centrées sur notre micro-ordinateur préféré. Mais je vous invite grandement à écouter l’ensemble des numéros, ils sont tous vraiment passionnant et l’Amiga et cité dans quasi tous les numéros.
Voilà, c’est tout pour mon premier article, en espérant vous avoir donné envie de découvrir ce magnifique podcast, et j’espère vous retrouver bientôt dans un nouvel article.
L’Amiga Vaincra.
Machintruc76
Voici la liste des épisodes disponibles:
http://muzax.over-blog.com/pages/Liste_des_emissions-8915264.html