Le nom de VideoKid vous remémore peut-être un lointain souvenir d’une publici… euh d’un film sorti en 1989 où Jimmy (alias The Wizard) se trouve être, par hasard, un champion du jeux vidéo. Enfin des jeux exclusivement issus de la NES, car tous les jeux montrés au cours du film ne sont que des jeux de la firme du plombier moustachu. Et Super Mario Bros 3 était présenté en avant-première dans ce film. Bien malin les gars de chez NINTENDO. Bon, tout ça pour vous dire que VIDEOKID sur Amiga n’a absolument rien à voir avec le film… Voilà, ça c’est fait !

Mais alors si c’est pas une adaptation du film, c’est quoi ?
Billy, est un jeune garçon qui adore regarder la télé. Un jour, son père lui rapporte un magnifique magnétoscope et quelques cassettes vidéo… Oui, souvenez-vous des VHS !! Alors que Billy place une cassette dans le magnifique tiroir du magnétoscope, et presse le bouton Play de la télécommande, aucune image ne s’affiche à l’écran mais un ricanement malfaisant et diabolique se fait entendre. Notre jeune héro en quête de loisirs cinématographiques se retrouve plongé dans la télé. Vêtu tel un magicien, Billy doit traverser 5 mondes afin d’avoir une chance de retrouver son doux et confortable canapé…
Quel pitch mes amis ! J’en reste bouche bée… Imaginez un peu le scénario à notre époque ! Directement aspiré dans un épisode de Plus belle la vie… Le drame !

Nous voilà plongé dans un Shoot Them Up à scrolling multi-directionnel. Les 5 mondes que comporte le jeu ont chacun leurs thèmes (médiéval, western, science-fiction, mafia et pour finir dans le monde de l’horreur). Chaque monde comporte plusieurs niveaux (4 en règle générale) et le traditionnel boss de fin de niveau, enfin de fin de monde dans notre cas.

Bien évidemment, un shmup qui se respecte ne serait rien sans Upgrades d’armes, bonus et son inévitable smart bombe.

•     Les différentes armes sont disponibles avec la sphère orange, avec au menu 5 armes différentes (missiles, boules de feu, flèches à ondulation, sphères et laser).
•     La sphère bleue augmente la puissance de votre tir actuel.
•     Quant à la sphère grise, elle vous permet de modifier les directions de vos tirs (horizontal, vertical ou diagonal).
•     D’autres icônes vous ajoutent une smart bombe, une sphère tournoyante autour de vous, un bouclier ou encore un traditionnel missile lancé à chacun de vos tirs.

Comme dit plus haut, les développeurs (Twilight) ont opté pour un scrolling multi-directionnel. Il vous sera donc possible de rester bloqué entre un coin de l’écran et un élément du décor, donc prenez garde à ne pas perdre une vie bêtement. Surtout que le jeu est relativement difficile, de nombreux et différents ennemis sont présent à l’écran et les tirs le sont encore plus ! Le scrolling est relativement lent, mais il vous faudra être très agile pour éviter d’être touché. Sans compter que, en tout et pour tout vous aurez 19 niveaux à parcourir, donc voir la fin du jeu sera une mission digne d’une personne venue des étoiles ! Les boss, à l’inverse sont assez facile.

Le moteur du jeu est assez efficace, sûrement une reprise de leurs travaux effectuer sur MEGA TWINS tant on peut remarquer quelques similitudes. Aucun ralentissement n’est a déplorer malgré tout ce beau monde à l’écran. Le soft est très beau, avec ses graphismes colorés et ses personnages au look… bien à eux.
Vous pourrez ressortir vos CD de Metal car il n’y a pas de musique pendant les niveaux, les bruitages sont, par contre, présents et collent bien à l’ambiance du jeu. Par contre, je sais pas où ils ont été chercher les bruitages des avions du monde 4, vraiment c’est assez étrange, déroutant aussi, et parfois même agaçant…

La maniabilité est franchement moyenne, notre perso est un chouilla mou et rigide. Peut-être les développeurs ont voulu reproduire la nonchalance adolescente à travers les déplacements de Billy. Si c’est le cas, c’est parfaitement réussi ! Notre héro aurait mérité d’être bien plus animé, surtout vu la taille assez conséquente du sprite.

On ne peut pas dire que VIDEOKID soit mauvais, mais le joystick tombe des mains assez rapidement. Il lui manque un petit quelque chose pour vraiment nous accrocher. Alors peut-être est-ce due à la difficulté assez ardue ou son manque d’originalité. Mais bon, il reste quand même assez bien réalisé dans l’ensemble.