Test : Turrican 3

On dit jamais deux sans trois, alors après l'excellent Turrican 2, il fallait bien que les gars de FACTOR 5 nous concocte un troisième volet, histoire d’en faire un trilogie ! C'est donc en l’an de grâce 1993 que sort TURRICAN 3, et il est toujours édité par RENEGADE.

La triste genèse du développement d'un jeu tellement attendu...
Avant de commencer, il faut savoir que le développement de T3 (euh rien à voir avec le film merdique), fut d'abord débuté sur Amiga pour être finalement stoppé au profit des versions consoles (Super Turrican sur SNES et Mega Turrican sur Megadrive). Les consoles ont le vent en poupe en ce temps-là, mais les Amigaïstes ne vont pas en rester là. Devant cette insistance, le studio KAIKO, à l'origine d'Apidya quand même, se propose de réaliser la version Amiga. FACTOR 5 s'opposera un moment à cette ineptie (de leur point de vue) pour finalement céder sous la pression.
Yes !! Victoire ?! Pas sûr, car le jeu ne sera pas pensé pour l'Amiga comme l'était les deux premiers... Non, Turrican 3 sera l'adaptation de la version Megadrive... Et elle sera développé en seulement six mois...

The Machine, légèrement inspiré du
super-vilain STRYFE ...

Les super méchants ne meurent jamais…
C’est vrai ça, ils se prennent toujours une énorme raclée, et ils reviennent, toujours plus grand, plus fort, plus méchant, mais sûrement plus con, car ils devraient comprendre à force qu’ils ne gagnent jamais !! Enfin bon, passons, donc notre super méchant à nous est la machine, ah non pardon, The Machine, ça fait moins ridicule, et après quelques décennies de RTT, il entreprend de reconquérir le monde, réduit quelques planètes en poussières d’étoiles, en faisant par-ci, par-là quelques esclaves… Mais lorsque notre héros, j’ai nommé Bren McGuire, reçoit sur son écran des images d’une charmante jeune fille à la chevelure bleue, qui visiblement est retenue en otage par notre vilain pas beau, il se doit d’intervenir ! Ni une, ni deux, il enfile sa combinaison, euh oui, Bren n’est pas un comique, il ne porte pas de collant moule-burnes, non, lui c’est une armure de combat de derniers cris, avec évacuateur de transpiration de série !
 

Bren McGuire n'est pas content !


Nous avons donc entre les mains un jeu de plates-formes/shoot, tout comme les deux précédents volets, Bren dispose de plusieurs armes, avec les optimisations qui vont avec ! Toujours le fameux Multiple, le Rebound, ainsi que le Laser, et croyez-moi, vous allez vous en servir ! Car dans le troisième volet, l’action est privilégiée à la  recherche par rapport aux deux premiers épisodes. Les niveaux sont plus petit, mais en plus grande quantité, soit 15 au total, regroupés en 5 mondes différents !

Et oui, un boss inédit !

Mais, le plus gros changement vient de l’apparition du grappin, qui vous permet de vous agripper aux plates-formes inaccessibles ; c’est super vous allez dire ! Ben oui, sauf que la maniabilité en prend un sacré coup, je m’explique… Il faut rester appuyer sur Fire pour déclencher la visée qui n’est pas précise pour un sou, relâcher le bouton, voilà vous êtes agrippé, maintenant rester de nouveau appuyer sur Fire jusqu’à ce que le grappin soit en surbrillance, puis allez vers le haut pour le détacher… La manipulation n’est pas très facile mais avec un peu d’entraînement on peut s'en sortir, mais je vous conseille vivement d’opter pour un joystick ou pad avec deux boutons, ce qui offre une toute autre maniabilité ! Il faut aussi que je vous informe que ce fameux grappin prend la place du tir continu orientable, et ça, c’est vraiment dommage…

Vous voulez des parallaxes ?
Heureusement que le temps est nuageux..

Techniquement, le jeu est de très bonne facture, sauf que, peut-être les graphismes, que je trouve assez inégaux sur l’ensemble du jeu… Certains niveaux sont très beaux, comme la décharge, qui se paye le luxe d’avoir plusieurs parallaxes (5 au total !) et d’autres niveaux sont plus ternes je trouve, les niveaux dans les égouts et aquatique, par exemple… Niveau sonore, et bien comme pour les précédents épisodes, c’est Chris Hülsbeck qui s’y colle, et comme à son habitude, il nous a fait des musiques de très grandes qualités ; de même que les effets sonores et voix digits ! A noter que le jeu est codé en Dolby Surround, alors si vous êtes équipé en conséquence, vous bénéficierez du Surround, sinon cela restera du bon vieux Stéréo !  Adaptation d'une version console, les rotations,  qui faisait fureur à l’époque sur la SUPER NINTENDO sont également de la partie dans cet opus ! En plus, elles sont vraiment impressionnantes je trouve ! La durée de vie du soft est, par contre, assez facile, rien à voir en tout cas avec les deux premiers ! Vous pourrez tout de même tenter le mode Maniac si vous vous en sentez la force. A noter que le mode Facile est une version plus courte du jeu, même très courte !

TURRICAN 3, pour conclure, n'est pas le digne successeur que nous attendions tous de pied ferme. Il reste néanmoins un très bon jeu, si bien évidemment on oublie ce foutu grappin qui gâche vraiment le gameplay... Bon allez, on fait comme-ci ce n'était pas un Turrican, ça passera mieux...

Les Plus

  • Bonne réalistation globale.
  • Rotations, zooms, tout pareil que sur console !
  • Musiques de Chris Hülsbeck toujours au top.

Les Moins

  • Le grappin, pas franchement top…
  • Assez facile dans l’ensemble, mais bon ça change…
  • Plus d'exploration, mais de l'action pure.


Test rédigé par Sebkos, le 18/05/2005
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Notes

graphismes17
17
musique/sons19
19
animation18
18
maniabilite13
13
difficulte12
12

intérêt

85 %