Test : Sword Of Sodan

Fan de Conan le barbare, de jeux à la difficulté ardue et de Fantasy, SWORD OF SODAN devrait vous combler. Edité par DISCOVERY et développé par Søren Grønbech (alias SODAN, tiens donc ?!) et Torben Bakager Larsen, le soft sort en 1988 sur amiga OCS.

La légende à un nom, SODAN…

Purée, c’est le bordel au royaume du nord, Zoras le nécromancien (évidement qu’il est nécromancien, ça l’aurait bien moins fait s’il avait été boucher… Quoique …), lève une armée de démons, et désir s’emparer du trône ! Vite le portable de Conan ! Ah oui, j’oubliais on est dans l’Antiquité, passe-moi le minitel alors… Merde, c’est les 35 heures, il est en RTT ! Bon on se contentera de Brodan alors, il vient tout juste de chopper la légendaire Epée de Sodan !  Allons lui faire goûter directement à ce Zoras, directement dans son château de Craggamoor…

En 1988, les grands hits n’avaient pas encore vraiment pointé leurs bouts de piste sur Amiga (l’Amiga 1000 était sorti en 1986 en Europe). Sword Of Sodan débarque donc, et crée donc un véritable choc technique, principalement de par le fait de la taille des personnages, qui sont deux au passage (Brodan et sa sœur jumelle Shardan).

Nous avons donc à faire à un Beat Them All.  Muni d’une épée, préalablement affutée de très près, vous allez traverser les 12 niveaux que comporte le jeu, afin de foutre une bonne branlée à ce Zoras, qui n’est franchement pas malin, il n’apparait même pas sur la boite du jeu… Y’aura peut-être un 2, mais ça sera sans lui…

Les 12 niveaux sont relativement courts, mais franchement, putain qu’ils sont durs ! Mention spéciale au boss de fin Zoras qui est tout simplement imbattable sans l’aide d’une potion.

Potion ? Panoramix est au casting ?

Oui il y a … en fait, deux potions, c’est pas lourd, mais bon c’est les 35h même pour les programmeurs… Vous pourrez en stocker 4 seulement, et croyez-moi vous en aurez bien besoin.

Magic Zapper, utilisez cette potion pour faire disparaitre un ennemi.

Quant à la seconde, Power Shield, elle vous rendra invulnérable pour un laps de temps, et croyez-moi celle-là, faudra l’utiliser à bon escient !

Des fioles vous donnent aussi, de l’énergie, voir une vie supplémentaire ( rhooo merci) ou augmentent  votre puissance (Hit Strenght).

Vous personnage dispose d’une panoplie de … 3 coups, un coup en l’air (pratique pour les ennemis volants), un en face et le dernier accroupi (la plus grande portée). Une jauge indique votre santé à gauche de l’écran, et chose peu habituel, les ennemis ont aussi droit à leur jauge, elle se situe sous les ennemis, pratique pour la gestion des combats, car la difficulté du soft vous imposera de gérer au mieux ces combats. Oh, je vous rassure,  il suffit « juste » éviter les coups en bougeant et attaquer dès que le coup adverse est terminé.

A noter également que le jeu, pour l’époque était très gore. Gerbe de sang, décapitation, empalement seront de la partie, mais là, pas de fatalités !

Le bestiaire est assez varié, du simple guerrier, en passant par un géant, des magiciens, des morts-vivants, des insectes … mutants et même des gouttes d’eau ! Oui mais attention, de vilaines gouttes d’eau qui font très mal…

Au court de votre quête, vous aurez l’occasion de chevaucher une monture un peu particulière, un croisement entre un t-rex et un pélican… Enfin, chacun ira de son interprétation. Une bestiole assez gourmande au passage…

Et techniquement, ça donne quoi ?

Graphiquement, pour un jeu de 1988, il s’en sort très bien, les persos sont immenses. Le seul souci c’est l’animation, en effet les sprites ont seulement 2 ou 3 frames pour être animer, ça fait léger. Ne vous attendez pas non plus à des parallaxes de ouf, ici c’est un seul, point barre ! Ah non, parfois y’en a un autre, mais devant le perso, pratique pour combattre, on voit plus rien !

La partie sonore est quant à elle assez bonne, bon ok,  une seule musique durant l’écran titre (puis dans le deuxième niveau), mais le jeu comporte des voix digitalisées et d’effets sonores vraiment bien fait. Enfin pour 1988, hein ! C’est Julian Lefay (Magician 42) qui s’en est chargé.

La durée de vie du jeu est de 20 minutes, oui mais avec les vies infinis hein ! Sinon, ben compter quelques années…Je l’ai toujours pas fini.

Par contre, attendez-vous à jouer du grille-pain, les changements de disquettes sont assez fréquents, faut savoir aussi que le jeu gère quand même plusieurs lecteur de disquettes…

Chose assez rare, vous pourrez revoir le replay de votre dernière partie si vous le désirez, option plus ou moins intéressante… Mouais bon, elle a le mérite d’être là…

Sword Of Sodan est aussi sorti sur Megadrive, nan mais je vous en parle car il faut savoir qu’elle existe… Elle est, disons pourrie à tous les niveaux, mais quand je dis pourrie, c’est un mot assez gentil !

Revenons sur amiga pour conclure, Sword Of Sodan est donc un beat them all qui a marqué son temps, la taille des sprites était une première, mais la difficulté est vraiment ardue, et l’animation est assez faiblarde… Je suis sûr qu’avec Conan ça aurait été bien mieux… Vive les 35 heures tiens qui disaient…

 

 

Les Plus

  • Gore à souhait ! Finish Him !
  • Voix Digits de très bonne facture.
  • Taille des personnages.

Les Moins

  • Difficulté monstrueuse.
  • Animations des personnages à la ramasse.
  • Mais c'est quoi ces ennemis qui sautent dans la forêt ?!


Test rédigé par Sebkos, le 08/10/2015
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Notes

graphismes14
14
musique/sons15
15
animation11
11
maniabilite11
11
difficulte18
18

intérêt

69 %