Je suis désolé, on va être obligé de parler d’ATARI…

Et oui, souvenez-vous en 1983, ATARI sort une borne d’arcade révolutionnaire basée sur un film totalement inconnu, euh oui, un film de série B, STAR WARS, d’un certain GEORGE LUCAS. Cette borne d’arcade existait sous deux formats, la borne classique et une version cockpit qui remporta un franc succès (pas moins de 12 000 machines vendues quand même !).

L’arcade à la maison.

Alors que vaut se portage sur Amiga ? Au passage, le jeu a été porté sur tout les supports possibles de l’époque, mais comme je suis sectaire, je ne citerais que, par exemple, le commodore C64 et 128…

Ah, j’ai oublié de faire sortir Kévin, ici pas de 3D mappée en haute définition, non non ! STAR WARS c’est des graphismes vectoriels, voilà Kevin… la sortie est au fond à droite… et n’oublie pas ton GTA !

Voilà…

Oui donc, des graphismes en 3D vectoriels, ou en « fil de fer » si vous voulez, mais ça fait moins classe. C’était la grande mode des années 80, avec David et Jonathan bien sûr ! Un excellent rendu en 3D, ça passait impec’ sur les machines de l’époque, et encore aujourd’hui je trouve que ça encore de la gueule, même si ça reste assez sobre bien évidemment !

Bon OK, file-moi un sabre laser que je déglingue Dark Vador !

Euh, il faut que tu saches… c’est ton père quand même. De plus, tu n’as pas besoin de sabre puisqu’il s’agit d’un jeu de tir.

Vous êtes donc LUKE SKYWALKER, le fils de la boîte de conserve qui a mis au point une arme redoutable, une arme capable de détruire une planète toute entière, rien que ça … L’ETOILE NOIRE.

Luke, saute dans ton X-WING, détruis les TIE-FIGHTERS qui seront sur ton chemin, fraye-toi un chemin entre les tours et dirige-toi vers l’Etoile Noire. Pose s’y une p’tite bombe et casse-toi vite fait… Ah oui, j’oubliais… Que la force soit avec toi !

• Mission 1 : La guerre dans les étoiles.

Aux commandes de votre X-WING, il vous faudra abattre tous les TIE-FIGHTERS que vous croiserez, et accessoirement celui de DARK VADOR, ça fait 2000 points quand même.

• Mission 2 : Les… beaucoup plus que deux tours.

Vous êtes maintenant sur la surface de l’Etoile Noire, il vous faut détruire les tours, ainsi que les bunkers qui, bien évidemment vous bombardent. Slalomez entre les tours et détruisez moi tout ça ! Un bonus de 50 000 points si vous réussissez à tout raser.

• Mission 3 : Chewbacca dans les tranchées ?

Dans la tranchée, évitez les passerelles qui se trouveront sur votre route, ainsi que les tirs des tourelles. Puis à la fin du tunnel, la fameuse lumière blanche, tirez dans le cœur de l’Etoile Noire. Vous obtiendrez 1000 fois vos nombres de points de vies restant.

Les mêmes missions, toujours tu feras !

Le gros défaut du soft est qu’il est ultra répétitif, les trois missions s’enchaînent en boucle avec une difficulté accrue à chaque répétition… C’est dommage, mais il faut dire qu’en 1983, les scores voulaient dire quelque chose, son nom en tête de la table des scores était source de fierté incommensurable, mais les mentalités ont changé et avec un jeu comme celui-ci, même s’il est bien foutu, ben on se fait vite chier quand même…

Techniquement, c’est pas l’euphorie, mais ça a du charme malgré tout. Niveau sonore, on a un pauvre thème de présentation aux notes fortement identifiables puisqu’il s’agit de celui du film. Voilà c’est la seule musique que vous entendrez, les bruitages et quelques voix digitalisées sont de bonnes factures et nous mettent bien dans l’ambiance !

Graphiquement, comme je disais plus haut sont vectoriels, donc pas de finesses, ni d’explosions flamboyantes… mais ça reste original, et colle parfaitement à l’ambiance générale du jeu.

L’originalité n’est pas, on peut le dire, le principe même du jeu, mais vous y trouverez un intérêt certain, pour peu que vous ayez tâté un chouilla la borne d’arcade, et que vous n’avez pas d’appréhension face aux challenges relevés (et répétitifs…).

STAR WARS, une fois replacé dans son époque reste un très bon jeu, mais malheureusement la répétition des missions va en lasser plus d’un… Bon moi je vous laisse, y’a une espèce de pantin dorée qui fait que parler derrière moi… Va goûter mon sabre laser lui !