Serait-il l’élu ?

J’ai fait un rêve la nuit dernière, que tous les hommes étaient libres et égaux, et pour cela qu’il fallait d’après Rekann (un magicien qui, il faut le dire, n’a rien à voir avec Gandalf) trouver les quatre objets (le Crâne de Louq-Garou, la Quintessence de l’Être, la Masse de Pendek et les Deux Cristaux d’Hodag) qui me permettrait d’anéantir une fois pour toutes Maletoth. Allez hop, mon sac à dos rempli de Choco BN pour le goûter, mon chapeau pour la frime, et je pars à Kara-moon, bien décidé à en finir.

Reflections se devait de pondre un jeu digne des deux précédents volets, et leur pari est réussi, car il s’agit pour moi du meilleur de la trilogie. Une difficulté revue à la baisse, puisque vous disposez dorénavant de trois jauges de vie, et que le jeu se découpe en quatre niveaux, (La Forêt de Zeakras, Le Fort Dourmoor, Les Cavernes de Bidhur et Nosthomak) seulement les deux premiers sont accessibles au début du jeu. Dans Shadow Of The Beast 3, l’action laisse un peu plus de place à la réflexion, les énigmes sont assez nombreuses et très bien pensées. Il vous faudra par exemple, trouver une roue afin de réparer un chariot bélier capable de défoncer une porte plus loin dans le niveau, tout en vous protégeant des flammes.

Aarbron dispose, dans un premier temps de shurikens, je le soupçonne quand même d’être fan de Shinobi ! Vous devrez aussi collecter de l’or au passage, tant qu’à faire, il va bien falloir racheter un jet privé pour rentrer à la maison, vu que dans l’intro … enfin bref, je vous laisse découvrir…

Techniquement, c’est une nouvelle claque que nous prenons, les graphismes sont tout simplement sublimes, avec de nombreuses couleurs et très fins qui plus est. La taille de certains sprites est comme à son habitude, immense. L’effet de profondeur dû à l’utilisation des parallaxes est ici réduit par rapport au premier, mais toujours d’actualité.

Côté musiques, elles sont signées Tim et Lee Wright, et sont de très bonne qualité et collent parfaitement bien au jeu.

La maniabilité est très agréable, Aarbron répond au doigt et à l’œil, les sauts sont par conséquent très précis.

Comparé aux deux précédents volets, la durée de vie du soft est plus courte, mais j’ose dire que c’est pas plus mal, car ils étaient franchement un peu trop durs. Ici, le jeu est faisable mais attention, c’est pas une partie de plaisir non plus !

A noter aussi que le jeu tourne avec seulement 512 Ko de ram…

Le dernier volet de la trilogie reste donc une pure merveille à tout point de vue, une réalisation excellente, à cela s’ajoute de très bonnes énigmes, bref du très grand Psygnosis. A consommer sans modération !