Nitro est l’oeuvre de Jamie Woodhouse, qui travaillera par la suite sur All Terrain Racing et Qwak.
Le jeu comprend pas moins de 32 circuits repartis en quatre décors différents (ville, forêt, désert et un décor apocalypse). Par contre, ici, pas plusieurs tours à boucler pour terminer la course. Non, le tracé du circuit est d’un point A à un point B. Du coup, pas le temps d’apprendre le circuit pour se familiariser avec celui-ci… Sans compter que les tracés ne sont pas évident, vu qu’il faudra couper à certains endroits et il n’est vraiment pas facile de savoir par quel endroit passer… Et ne comptez pas vous aider des Bonus (oui il y en a, mais on en parlera plus loin, d’accord) pour vous diriger. Et ben, non, parfois c’est des culs de sac !! Vicelard va ! Il faut également éviter toute sortie de piste qui pénalise grandement vos chances de victoires.

C’est un peu comme chez Mad Max...
Comme dans tout monde apocalyptique qui se respecte, vous allez devez partir à la chasse au fuel, car il s’agit de ni plus ni moins de votre vie. Une fois arrivé à zéro, c’est le Game Over direct ! Vous débutez la partie avec 2000 unités de GAS et le précieux fluide est le principal objectif pour survivre dans ce monde. Sur la route, quelques barils (symboles G et barils) rempliront votre réservoir, mais il est possible également de s’approvisionner dans le garage (entre deux courses) contre du flouze bien évidemment. Les unités d’argent seront aussi disponible sur les circuits sous forme d’items (les billets verts volants et les symboles C).

Quelques courses de nuits viennent pimenter les courses. Alors déjà, c’était pas simple le jour de suivre le tracé, mais la nuit… Heureusement que les phares éclairent un peu la route, et que quelques repaires lumineux aident à se diriger.

L’argent ne fait pas le bonheur, mais contribue à la victoire...
Entre chaque course, quelques modifications sont possible au garage. A ne surtout pas négliger, car c’est bien là que tout va se jouer. Bon, un peu de dextérité et talent sont bien évidemment nécessaire, mais les modifications le sont vraiment afin d’avoir le dessus sur les autres concurrents.
Au menu, il y a la possibilité d’augmenter la vitesse de pointe, l’accélération, l’adhérence, d’acheter du nitro (boost en allant vers le haut lors de la course), du carburant, de réparer les dommages , ou de changer de véhicule ! Oui, car vous avez le choix entre trois types de voitures.

Formule 1 : le véhicule qui consomme le plus de carburant, qui est très bon sur la route mais mauvais sur la piste.

Voiture de sport : c’est un peu le véhicule intermédiaire, et en plus, ne consomme pas trop de carburant.

Turbo Buggies : Plutôt la voiture à prendre pour les circuits sur piste, et possède un taux moyen de consommation de carburant.

Vous avez des amis, ça tombe bien !
L’un des points forts de NITRO est s’en nul doute la possibilité de jouer à trois simultanément sur le même écran. Il est évident qu’il a fallut trouver une astuce pour que le tout reste jouable. L’écran est centré sur le joueur en première position et si le joueur suivant sort de l’écran il est immédiatement téléporté vers le centre de l’écran. Nickel, vous me direz, mais évidemment il y a une contrepartie, car une petite partie de votre GAS est confisqué. Normal, sinon ça serait trop facile.

Graphiquement, le jeu est pas mal, malgré ces 16 couleurs, il s’en sort plutôt bien. Le scrolling multi-directionnel ne saccade jamais et n’est pas ultra rapide ce qui permet une bonne anticipation du tracé. Niveau sonore, Nitro s’en sort aussi bien avec 3 titres de Tony Williams très corrects, les bruitages sont sommaires mais efficaces.

Nitro est un excellent jeu de course en vue de dessus. Très fun à plusieurs et un gameplay au petits oignons font que le soft est très vite addictif. Simple et efficace, tout simplement...

  ​LE SAVIEZ-VOUS ?  ​