Skynet n’a pas détruit l’humanité en 1997, nous avons sûrement échappé au pire… Mais, il n’y a pas très longtemps, dans une galaxie pas très lointaine, Arod 7, un ordinateur superpuissant fait vraiment chier son monde. C’est ce que nous narre Silmarils dans son jeu METAL MUTANT sorti sur Amiga en cette bien belle année de 1991… ‘tain on vivait sans Internet à cette époque… La loose …
Vis ma vie de Metal Mutant…
Isaac, grand maître de votre tribu s’emmerde un peu et avec ses quelques notions en robotique, il crée Arod 7, un ordinateur superpuissant. Apparemment, il n’avait pas suivi correctement les cours de programmation, car le contrôle d’Arod 7 lui échappe complétement. Celui-ci fout un sérieux bordel dans le royaume de Kronox. Bon, ok qu’à cela ne tienne. Le fiston sous la main, enfin le cerveau du fiston, Isaac transplante joyeusement le ciboulot du p’tit dernier dans une carcasse d’un robot. Tu es le Metal Mutant1 et c’est donc à toi de sauver le monde !!
1 Metal Mutant : (nom masculin) Ce dit d’un être humain, qui s’est sacrément fait couillonner par son père, en se faisant transplanter son cerveau dans une entité robotique. Même si ce robot peut se transformer en trois modèles différents, l’enfilade2 est bien présente…
2 Synonyme de Metal Mutant. Se référer à 1.
Metal Mutant est un jeu d’Action/Aventure dans le lequel vous dirigez donc votre robot transformable en trois entités bien distinctes.
Mes amis les robots :
Le cyborg se rapproche le plus de l’être humain. Bipède, il manie avec une certaine aisance la hache de combat. Il peut aussi lancer un grappin verticalement, ou encore se connecter sur différentes stations, pour, entre autres, sauvegarder votre progression. Le saut en longueur n’a aussi plus de secret pour lui.
Le dino, quant à lui peut mordre, cracher du feu (oui, du côté de son père y’avait un dragon…) ou encore lancer un petit insecte robotisé capable d’aller où vous le voulez. Bien pratique, même indispensable dans certains endroits.
Le tank, est un peu celui qui tire et qui parle après… De toute manière il cause pas… Il peut lancer des torpilles, de tirer dans toutes les directions. Monter sur une chenille dernier cri, il peut se faufiler là où les deux autres faignasses ne peuvent pas se baisser…
Communication terminée…
Chacune de ces aptitudes n’est pas acquise dès le début du jeu, il vous faudra apprendre ces techniques en ramassant des cartouches qui trainent ici et là dans les 4 niveaux que comporte le jeu. Les niveaux se décomposent en une succession d’écrans, où vous devez réduire à néant toute trace d’ennemis avant de pouvoir passer à l’écran suivant. Sur la partie inférieure de l’écran, une description vous apprendra pas mal de choses aussi bien sur le lieu, que sur le nombre d’entités restant à dézinguer, une très bonne idée ! Par ailleurs, le bestiaire est assez conséquent !
Quelques allers-retours seront aussi de la partie, histoire d’aller ouvrir (ou fermer) des vannes vous permettant d’activer certains mécanismes. Le jeu se permet même quelques petites boutades, comme par exemple de vous frittez avec un couteau suisse.
Par contre, messieurs de Silmarils, on a bien rigolé, mais franchement … Plus de sauvegardes et de récupération de vie, ça ne vous a pas effleurer l’esprit ?? Sérieusement, vous vous êtes passé le mot avec Shadow Of The Beast de Psygnosis ? Le défi est sacrément corsé… voire impossible à finir ! Bon, je suis d’accord, y’a plus grave dans la vie comme la reformation du groupe Kyo, mais quand même… Cela nuit grandement à l’intérêt du jeu…
Impossible n’est pas Français !
Pourtant, tout était fait pour que le soft soit une tuerie. Graphiquement, en premier lieu, le travail de Jean-Christophe Charter est d’excellente facture, nos avatars sont très détaillés, et rendent parfaitement le côté métallique des robots. Chaque niveau est associé à une couleur, comme la jungle verte du premier niveau. Associé à une ambiance sonore de Fabrice Hautecloque tout aussi convaincante, l’immersion devient instantanée !
Le code d’André Rocques (un des fondateurs de Silmarils) est aussi un travail de qualité. Votre perso répond au doigt et l’œil, et l’utilisation des différentes armes/pouvoirs sont très simple (feu + une direction). L’animation n’est pas en reste, il n’y a qu’à voir la démarche du cyborg.
Puis-je m’allonger, j’ai un aveu à vous faire…
Bon, que cela soit clair entre nous, je n’ai pas pu finir le jeu. C’est mon premier test sans avoir pu réellement terminer le jeu (à part l’autre merde de Super C, mais là c’était au-dessus de mes forces…). Il y a bien un code pour avoir l’énergie infinie, mais dans le dernier niveau vous affronter votre double, et là ben figurez-vous qu’il est, pour le coup, lui aussi invincible… Alors oui, vous pouvez me jeter des cailloux, mais avant, terminez le jeu !
Y’a peut-être moyen de conclure ?
METAL MUTANT est un très bon jeu. L’ayant eu à la belle époque des copie party, j’ai toujours aimé ce jeu, même si à l’époque je n’avais pas dépassé le premier niveau. A ce terrible constat, la question « Suis-je nul ? » me taraude l’esprit… Techniquement bien foutu mais terriblement inaccessible, tout comme Demi Moore, oui je sais mes références sont moisies, mais que voulez-vous je suis un quadra maintenant…
intérêt
82 %