Alors qu’au cinéma Indiana Jones est désormais passé dans le registre de la science fiction, restons sur terre avec cette adaptation du film éponyme, cela aurait pu être aujourd’hui un shoot them up, mais en 1989 (vingt et un ans déjà…) Indiana Jones et la dernière croisade fut un jeu d’aventure ! Un très grand jeu d’aventure même…

L’histoire :
Le professeur Jones enseigne à l’université de Barnett à New York, tout se passe bien, pas de grève, pas de pénurie d’essence… Jusqu’au jour où il est contacté par Walter Donovan, un collectionneur qui lui demande de traduire une tablette, enfin une partie de la tablette… Le sujet semble être le Saint Graal, censé donner la vie éternelle, thème que connaît bien Indiana, puisque son père lui a consacré toute sa vie… Et comme par hasard, Henry Jones vient de se faire enlever…

INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE sort en 1989, en simultané avec le long métrage, le scénario du jeu suit bien évidemment la trame du film. Vous allez donc voyager, de New York à Venise, pour finir dans le château de Brumwald, à la frontière austro-allemande.

Il s’agit donc d’un jeu d’aventure à la point&click. Vous avez, pas moins de douze verbes pour accomplir diverses actions, tels qu’UTILISER, PARLER, OUVRIR … Mais là où le soft nous propose un brin de nouveauté, c’est le choix entre la méthode douce, l’aventure, ou bien la manière forte, ou l’on règle les problèmes d’une tout autre manière...

C’est une fois arrivé au château de Brumwald que vous aurez la possibilité de faire parler vos poings, plutôt que votre petit cerveau, à vous de voir comment vous évolurez dans le manoir. Bien évidemment, ne vous attendez pas à du jeu de baston à la Street Fighter 2, dans Indy 3, vous avez seulement trois coups (bas, milieu et haut) et une barre d’énergie. Vous pourrez, si vous le souhaitez vous entraîner dès le début du jeu à l’université sur le ring du gymnase.

Suivant le déroulement de l’histoire, plusieurs possibilités s’offriront. Par exemple, si vous avez trouvez le manuel de pilotage du biplan dans la bibliothèque de Venise, vous saurez comment piloter cet avion, et passer l’épisode du zeppelin, un des passages les plus durs du jeu, avec le labyrinthe, où vous aurez bien du mal à éviter les combats !

A noter, que durant une partie du jeu vous aurez la possibilité de contrôler le professeur Henry Jones et India… euh Junior en même temps, enfin presque…

Graphiquement, malgré les 16 couleurs qu’il utilise, le soft s’en sort très bien je trouve si l’on compare à Maniac Mansion. L’animation et l’humour sont aussi au rendez vous, Indy ne manque pas de mimiques, ni de réparties.Niveau sonore, c’est pas l’extase, à part quelques thèmes durant les moments forts du jeu, rien de bien transcendant, si ce n’est le thème principal connu de tous !

La quête du Saint Graal, vous l’aurez sans doute deviné est assez longue, je vous conseille même de refaire le jeu afin de voir les différences suivant vos actions, en plus cela permettra d’augmenter vos scores. Oui, y’a un score dans un jeu d’aventure, même 2, Episode et Series, le premier est le score de votre partie actuelle, le second est le score de vos toutes vos parties, à condition bien sûr de garder la même disquette de sauvegarde, enfin bref on s’en fout un peu du score…

Indiana Jones et la dernière croisade est le jeu d’aventure qui a donné ces lettres de noblesse au genre, il propose une bonne aventure, de l’humour, une bonne réalisation. A faire de toute urgence.